FAITS MARQUANTS
UN CREUSEMENT DU DÉFICIT SANS PRESSIONS VISIBLES SUR LE BUDGET
La situation des finances publiques à fin août 2023 fait ressortir un déficit budgétaire en détérioration de +11,3 MMDH par rapport à fin août 2022.
Les recettes ordinaires continuent de progresser en août 2023 de +5,3%, soit une hausse de 10 MMDH sur la
même période. À l’origine, la progression de l’IR de 2,3 MMDH et l’appréciation de la TVA de 2,6 MMDH, portée par la reprise de la consommation intérieure.
De leur côté, les dépenses globales ont augmenté de +9,6% (+22 MMDH) en une année, dont +12 MMDH attribuables aux charges de l’investissement. Celles-ci ont avoisiné les 60 MMDH contre une estimation de 91 MMDH en 2023E, soit un taux de réalisation de 65%.
Parallèlement, la charge de compensation a reculé de 8,9 MMDH en une année à 19,7 MMDH. À l’origine, la
baisse des cours du gaz Butane à l’international et l’appréciation du dirham face au dollar.
Au vu de ces évolutions, le besoin de financement du Trésor ressort à 51,8 MMDH contre 33,9 MMDH une
année auparavant. Le Trésor a mobilisé des ressources intérieures de 19,6 MMDH, contre une moyenne de 1 MMDH depuis le début de l’année 2023. Le reliquat (62%) a été couvert par des ressources extérieures.
Bonne lecture.