L’interdiction de l’exportation du bois en grumes pour promouvoir la transformation locale, le développement de la production du minerai de fer et de bauxite, la nouvelle baisse des subventions des prix à la pompe illustrent la nouvelle dynamique de réformes structurelles menée par le Cameroun. Celle-ci devrait se traduire inéluctablement par une accélération de la croissance conjuguée à une meilleure résilience des sur le moyen terme.

Les réformes économiques de 2025 au Cameroun : quels enjeux ?

Certes, les réalisations 2024 sont plutôt mitigées, particulièrement au niveau de la croissance qui se chiffrerait à 3,8%, en deçà des prévisions de la LF 2024. Le bilan budgétaire est plutôt rassurant après le dépassement des objectifs fixés en matière d’équilibre budgétaire et d’endettement.

L’année 2025 devrait représenter une année de consolidation des acquis. Sur la base d’hypothèses relativement ambitieuses, la croissance devrait dépasser le cap des 4%. Cette année serait également l’occasion de rehausser le niveau des recettes publiques grâce à la composante fiscale, de maintenir le cap des investissements publics tout en respectant la doctrine .

Fiscalité et investissements : les mesures phares

Enfin, la LF 2025 apporte son lot de dispositions fiscales qui visent à soutenir la stratégie de transformation structurelle de l’économie du Cameroun. Celles-ci convergent vers :

  1. L’appui à la politique d’import-substitution à travers la compensation des importations par de la production nationale.
  2. L’élargissement de l’assiette fiscale via la digitalisation des procédés et la .
  3. L’amélioration du climat des affaires en apportant des réponses aux doléances du secteur privé.

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