MARCHÉ MONÉTAIRE : UN NET REPLI DES AVANCES HEBDOMADAIRES DE BANK AL-MAGHRIB
Le marché monétaire reste équilibré cette semaine avec un TMP en ligne avec le taux directeur à 1,50%. De leur côté, les taux MONIA ont augmenté de 1 PB par rapport à la semaine dernière à 1,44%. Parallèlement, et compte tenu de l’appréciation des réserves de changes à plus de 330 MMDH, l’insuffisance de liquidité bancaire poursuit sa tendance baissière.

Par conséquent, BAM continue de satisfaire la totalité de la Demande du système bancaire en abaissant l’encours de ses interventions à travers ses opérations principales et à plus long terme. Celles-ci s’établissent à 72,7 MMDH contre 91,2 MMDH une semaine auparavant. Dans ce sens, les avances à 7 jours baissent de 18,5 MMDH, passant de 47,3 MMDH à 28,8 MMDH en une semaine.

Parallèlement, l’institut d’émission a maintenu inchangées ses injections à plus long terme à 43,9 MMDH à travers les pensions livrées et les prêts garantis.
Du côté des placements du Trésor, l’encours avec prise en pension et à blanc a nettement reculé cette semaine.
Celui-ci s’établit à une moyenne de 2,4 MMDH, en baisse de 6,1 MMDH en une semaine.

MARCHÉ OBLIGATAIRE : HAUSSE DU COMPARTIMENT MOYEN TERME DE LA COURBE PRIMAIRE
À l’issue de la deuxième séance du mois de janvier, le Trésor satisfait 24% de ses besoins annoncés en début de période. En effet, la levée cumulée au terme de cette séance s’établit à 3,0 MMDH face à un besoin de financement annoncé important de 12,8 MMDH pour la même période, soit un reliquat à financer pour le reste du mois de 9,7 MMDH.

Ainsi et compte tenu de ce recours massif du Trésor et d’un besoin important en vue, les exigences de rentabilité sur le compartiment MT ont été revues à la hausse par les principaux opérateurs de marché. À cet effet, la maturité 2 ans a connu une hausse de 2 PBS en une semaine.

Concernant les caractéristiques de la séance, la Demande des investisseurs est moins importante et s’établit à 4,0 MMDH face à une souscription du Trésor de 2,4 MMDH, soit un taux de satisfaction élevé de 60%.

Néanmoins, nous restons convaincus que ces pressions haussières demeurent passagères. À l’origine, le bon comportement des finances publiques de l’Etat prévu avec un déficit budgétaire projeté à 5,9% en 2022.

Bonne lecture.

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