ACTUALITÉS DES MARCHÉS FINANCIERS
| MAROC | COMITÉ CSRS | Solidité et résilience du marché financier marocain
Selon un communiqué de presse, Le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques a tenu sa 18ème réunion à Bank al Maghrib. Celui-ci relève la solidité et la résilience du marché financier marocain au vu des éléments suivants:
- Contexte de ralentissement de l’économie mondiale et de fortes tensions géopolitiques ;
- Accélération de la croissance économique et ralentissement de l’inflation ;
- Décélération du rythme de progression du crédit bancaire au secteur non financier ;
- Hausse du taux de créances en souffrance ;
- Confirmation de la résilience du secteur bancaire lors des stress tests réalisés par BAM ;
- Maintien de l’endettement des émetteurs non financiers cotés à 49% et 81% pour les non cotés au S1-2023 ;
- Robustesse des infrastructures du marché financiers à l’instar de Maroclear.
A noter que le marché des assurances a vu ses primes progresser de 1,4% à fin octobre portées par la Non Vie (+7,1%) contre une baisse des primes Vie (-5,2%) en liaison avec l’inflation. Le résultat net du secteur est en hausse de 9,1% en glissement annuel avec un niveau de solvabilité largement au dessus du minimum réglementaire.
ACTUALITÉS ÉCONOMIQUES
| SÉNÉGAL | COMMERCE EXTÉRIEUR | Allègement du déficit commercial à fin octobre 2023
Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), les exportations du Sénégal affichent une baisse de 7,2% à fin octobre 2023 à 2.738 MMFCFA, en glissement annuel. Par ailleurs, les importations se sont repliées de 3,7% pour s’établir à 5.828 MMFCFA. Dans ce contexte, le solde commercial affiche un déficit de -3.090 MMFCFA à fin octobre 2023 contre -3.103 MMFCFA un an auparavant.
| CEMAC | TCER | Une hausse de 1,7% au T3 2023
Selon la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), le taux de change effectif réel (TCER) global de la CEMAC, mesurant la compétitivité prix, s’est apprécié de 1,7% au T3 2023, après une appréciation de 2% au T2 2023. Cette perte de positions concurrentielles s’explique principalement par une détérioration de la compétitivité-prix sur le front des importations (+1,5%) et des exportations (+0,8%).
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