EXECUTIVE SUMMARY
La pandémie a mis en évidence la fragilité de l’économie africaine, mais il existe une solution pour aider les pays vulnérables à surmonter le gouffre de la dette.
Alors que la COVID-19 fait rage dans le monde, les pays africains subissent de plein fouet les retombées économiques de la pandémie.
Le PIB du continent s’est contracté de 2,1 % en 2020, sa première récession depuis plus d’un demi-siècle, et il devrait croître de 3,4 % en 2021, soit un taux de croissance inférieur à celui qui a été atteint pendant la majeure partie de la dernière décennie.
« Le choc de la pandémie et la crise économique qui s’en est suivie ont eu des répercussions directes sur les équilibres budgétaires et le poids de la dette », indique la Banque africaine de développement (BAD) dans ses perspectives 2021. « Le ratio moyen dette/PIB de l’Afrique devrait grimper de 10 à 15 points de pourcentage à court et moyen terme. »
Les cas de COVID-19 dans la plupart des pays africains n’ont pas été aussi graves que dans d’autres parties du monde, mais ils ont révélé la fragilité du continent. Le manque d’infrastructures de soins de santé, les maigres réserves gouvernementales et la chute vertigineuse des prix des matières premières ont nui aux revenus et aux investissements étrangers.
En outre, plus de 85 % du commerce africain se fait avec le reste du monde, qui a été bloqué pendant une grande partie de l’année dernière. Le secteur du tourisme du continent, qui était en plein essor avant la pandémie, a également été touché par la suspension des voyages aériens mondiaux pendant la majeure partie de l’année, selon la BAD.
En effet, la COVID-19 a stoppé l’impressionnante croissance de l’Afrique réalisée au cours des dernières décennies. Il faut espérer que cette situation ne soit qu’un revers temporaire pour un continent qui recèle de nombreuses promesses.
Bonne lecture.