EXECUTIVE SUMMARY

UNE REPRISE DE LA CONSOMMATION VISIBLE SUR LES RECETTES DE L’ÉTAT

À fin juillet, le déficit budgétaire se creuse de 10,8 MMDH en une année à plus de 40 MMDH. À l’origine, une accélération de l’exécution des dépenses globales de +12,6% à 238 MMDH.

En effet, le rythme d’exécution des dépenses globales s’explique principalement par la hausse des dépenses en termes de Biens & Services de +17,6 MMDH. Pour sa part, la charge de compensation recule de -1,4 MMDH à 16,4 MMDH.

Parallèlement, la performance positive des recettes fiscales a soutenu les recettes ordinaires. Celles-ci s’apprécient de +18,0 MMDH grâce à l’IS (+13,5%) et à la TVA (+11,8%). Nous avons assisté à une bonne dynamique des recettes non fiscales grâce aux financements innovants. Ceux-ci ont atteint 7 MMDH à fin juillet 2024, contre 5 MMDH un mois auparavant.

Ces évolutions se sont traduites par un solde ordinaire positif de 9,4 MMDH, et ce pour le 5ème mois consécutif, quasiment au même niveau un an auparavant.

Dans ces conditions, le besoin de financement du Trésor ressort à 47,3 MMDH à fin juillet 2024 contre 32,2 MMDH une année auparavant. Celui-ci a été globalement satisfait par des ressources intérieures.

 

Bonne lecture.

Vous avez aimé cette page ? Partagez la !